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Bonnes pratique Pilotage opérationnel

La confidentialité

Selon une enquête menée en 2018 par la CCI d’Ile de France, 57% des entreprises interrogées ont indiqué qu’elles ne détenaient pas d’informations stratégiques confidentielles.

Ce chiffre reflète une réalité, les start up et les PME sous-estiment la valeur des informations qu’elles ont dans leurs entreprises. Bien sûr, tout n’est pas confidentiel et heureusement !
D’une start up à l’autre, en fonction de son niveau de maturité, de son activité, le niveau de confidentialité des informations est différent, de la R&D à la stratégie commerciale, du savoir-faire aux taux de marge, les catégories d’informations susceptibles
d’être confidentielles sont vastes.

Je vous encourage à faire une opération de recensement des catégories d’informations que vous détenez et à les classer très simplement par niveau de confidentialité en distinguant les informations qui peuvent être diffusées à l’extérieur sans souci, celles qui peuvent être diffusées après accord du manager, celles qui ne peuvent être diffusées qu’à titre exceptionnel avec la signature d’un accord de confidentialité, et enfin, celles qui sont tellement stratégiques qu’elle ne doivent être diffusées en aucun cas.

Cet exercice peut être fait avec la totalité de l’équipe pour sensibiliser tout le monde.

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Bonnes pratique Capital système d'information

Protéger la propriété intellectuelle de son application

Qu’il s’agisse d’une application smartphone, d’un logiciel SAAS ou d’API, survient toujours la même difficulté : il faut expliquer à son interlocuteur qu’il n’existe pas de protection spécifique et que oui, il est plus facile de protéger la forme d’une raquette de ping-pong ou une couleur Pantone qu’un code source.

En effet, si il existe un droit de propriété spécifique pour les bases de données, les logiciels sont quant à eux, protégés par le droit d’auteur (et dans certains cas très spécifiques, par un brevet) qui, en France, ne fait pas l’objet d’un dépôt.  Sont concernés, le code source, le matériel de conception préparatoire, le code objet et l’architecture du programme. Les autres éléments tels que les algorithmes peuvent être couverts par le secret des affaires.

Cette protection par le droit d’auteur et par le secret des affaires nécessite de penser à une stratégie complète de gestion de la confidentialité et de la propriété intellectuelle : preuves de création, contrats, accords de confidentialité, marque, escrow, sont de bonnes pratiques à mettre en place le plus tôt possible.

Ces bonnes pratiques visent autant à préserver son capital immatériel qu’à se prévenir contre des risques futurs de litiges.